By Mummy B.
Lors de mon dernier article, je vous avais laissé au milieu de Joshua Tree National Park au début du mois de janvier 2016. Allez… on y retourne!
Après avoir admiré l’Oasis de Mara et les Joshua Trees, nous dépassons White Tank. Le paysage du parc national de Joshua Tree est vraiment très changeant au fur et à mesure des kilomètres et quand nous arrivons au Cholla Cactus Garden, c’est un nouveau décor qui nous accueille, une autre image du désert encore très étonnante.
A cet endroit, la prudence est de mise et les panneaux sont clairs. Les cactus sont ici redoutables, on les surnomme les « jumping cholla cactus » car les boules de cactus qui se détachent de la plante s’accrochent très facilement aux vêtements et leurs aiguilles peuvent facilement nous blesser. Il vaut mieux donc éviter de trop s’approcher, car ce n’est pas seulement piqués de curiosité que nous risquons de finir… mais bien la peau transpercée par ces redoutables plantes aux épines acérées!
Heureusement le chemin est assez bien balisé pour nous guider au milieu de cette flore pas très rassurante quand on se promène avec une petite curieuse de 3 ans et demi qui aime toucher à tout. C’est donc les mains bien occupées par son appareil photo et sous notre surveillance accrue que Mimi s’est mise en route avec nous sur le petit sentier circulant dans ce jardin très particulier.
Au final, notre jeune aventurière a été bien prudente, profitant même de ce moment pour perfectionner sa technique de selfie avec l’aide de son papa. Et c’est finalement moi qui me suis faite attaquée par une petite boule de piquants aggressive. Heureusement ma botte m’a bien protégée, mais il m’aura quand même fallu un peu de patience pour me débarrasser de mon assaillant. Sans aucune blessure, heureusement!
Nous finissons le tour du Cholla Cactus Garden sans autre incident, mais en faisant bien attention où nous mettons nos pieds. Nous inspecterons d’ailleurs nos habits et chaussures avant de remonter en voiture pour être certain de ne pas embarquer de passagers clandestins pas forcément très amicaux avec nous.
Nous poursuivons ensuite notre route pour notre dernière étape avant de sortir du Joshua Tree National Park : Cottonwood Spring Oasis. Pas de cactus ici, mais de larges palmiers bien plus inoffensifs.
L’histoire du lieu, transcrite sur les panneaux informatifs, est passionnante. Si l’oasis a joué un rôle important dans la vie quotidienne des indiens Cahuilla qui y trouvaient de nombreuses ressources grâce à la faune et la flore qui s’y développaient, elle fut également primordiale des siècles plus tard lors de la ruée vers l’or. Elle consistituait en effet aussi bien une étape de ravitaillement en eau pour les mineurs et autres voyageurs qui se dirigeaient vers les mines au nord, qu’un lieu de production puisque les moulins d’extraction d’or exigeaient une quantité importante d’eau pour fonctionner.
Le paysage, plus semblable à l’Oasis de Mara que nous avions découvert à l’autre extrémité du parc, nous a encore une fois charmés. Nous avons beaucoup aimé découvrir ce parc national qui regorge de surprises et présente un désert aux multiples facettes.
Avant de quitter le parc, nous nous installons près du Visitor Center de Cottonwood pour un pique-nique tardif. Déjeuner avant de reprendre la route nous assure en général une bonne sieste des enfants, une bonne astuce pour un trajet tranquille!
Puis direction la Salton Sea et surtout la Salvation Mountain… mais ça, ce sera pour un prochain article!
Une Réponse
fabrice le corguillé
Bonjour,
J’effectue en ce moment une recherche universitaire sur les Amérindiens, dont les Cahuillas. J’ai vu sur votre blog une photo « a desert supermarket » et je voulais vous demander si je pouvais l’utiliser, ainsi que d’autres informations figurant sur votre site, pour un cours que je donnerais éventuellement à l’Université de Bretagne Occidentale (Brest) à la rentrée 2019. Je vous créditerai bien sûr pour les informations en citant votre blog et comme auteur des photos, au cas où je serai amener à les utiliser.
En vous remerciant d’avance,
All the best,
Fabrice Le Corguillé