Thaï Trip Jour 4 : Koh Yao Noi, sur la plage abandonnée…de Had Yao Beach

By Mummy B.

Aujourd’hui, nous décidons d’aller faire un tour à Had Yao Beach (aussi appelée Long Beach). Des panneaux indiquent que cette plage est à 3 kilomètres du petit village musulman où nous avons petit déjeuné le deuxième jour et ça a l’air d’être vraiment joli.

Verdict sur place : ça n’était pas joli… c’était magique!

Mais avant, il faut prendre des forces avec un bon petit déjeuner car la plage n’est pas tout près et nous voulons y aller à pied. En effet nous avons essayé de nous y rendre en scooter la veille et le chemin tout cabossé nous a fait faire demi-tour. En route!

Nous partons ensuite en direction de Had Yao Beach. Nous traversons le village et prenons une petite route sur la droite où il y a encore quelques habitations éparses. Nous croisons un panneau qui nous confirme que nous sommes sur la bonne voie. Il nous fera aussi bien rire. Au-delà de la petite faute d’orthographe à Beach, c’est surtout la manière dont la distance est indiquée qu’il faut souligner. Pas de kilomètres, mais des kilogrammes par mètre…Si c’est le rythme auquel on perd du poids sur la route, on n’aura plus que la peau sur les os à l’arrivée!

La vie ici semble paisible. Les chats se reposent. Les coqs de chaque maison chantent chacun à leur tour comme si ils faisaient un concours du meilleur cocorico. La basse-cour est en liberté dans les jardins et empiètent parfois sur la rue. Et parfois, à l’ombre d’une terrasse, nous pouvons apercevoir des silhouettes qui font la sieste dans les hamacs.

Durant la promenade, nous pouvons observer certaines étapes de la culture d’hévéa. Pour l’étape de la commercialisation, il faudra attendre Phuket quelques jours plus tard, où l’on remarquera un nombre important de grossistes de latex. En effet la Thaïlande est le premier producteur de ce matériau devant l’Indonésie, l’Inde et la Malaisie.

Pour obtenir du latex, il faut effectuer des saignées sur l’écorce du tronc de l’hévéa. Le but est de couper les canaux lactifères où se trouve le latex qui va alors suinter pendant plusieurs heures et être récupéré dans un récipient accroché à l’arbre. L’entaille se bouche ensuite par coagulation du latex et l’écoulement s’arrête.

Le latex récolté est ensuite transformé en sorte de crêpes souples qui seront étendues pour sécher. A chaque fois que nous passons à côté, l’odeur est très reconnaissable.

Le paysage alterne forêt d’hévéa et forêt tropicale. C’est vraiment une super balade même si Mimi B. en profite peu et préfère dormir. Pour être sûr de ne pas faire de mauvaises rencontres avec des serpents, nous avons trouvé sur le chemin de grands bâtons que nous tapons au sol pour créer des vibrations et faire fuir les éventuels reptiles. Et dans les montées, ils nous aideront bien aussi!

Après une bonne heure de marche, la récompense est là et valait largement l’effort. Deux scooters sont garés, mais la plage est déserte. Leurs propriétaires ont dû s’éloigner un peu.

La plage est entrecoupée par des arbres qui la découpent comme plein de petites criques privatives.

Nous avançons un peu sur la plage et trouvons le coin parfait. Personne à l’horizon! Nous avons vraiment l’impression d’être seuls au monde. Les plages de Koh Yao Noi sont vraiment belles, celle-ci restera notre préférée!

Heureusement nous avons pensé à apporter un paquet de chips et une bouteille d’eau car le seul petit boui-boui qu’il y a au bord de la plage est fermé. Le petit déjeuner était consistant et nous décidons de rester un peu, mais même en envisageant de se faire un petit goûter avec nos maigres provisions et de déjeuner tard, nous devrons partir en tout début d’après-midi. Peut-être le seul regret que nous aurons. Nous aurions dû être plus prévoyant et emporter un petit pique-nique.

Mais cela ne nous empêchera pas de profiter à fond des quelques heures passées ici. Baignades, châteaux de sable, hamac dans l’eau… que de bons moments sur cette plage où le peu de touristes laissent assez d’espace à l’autre pour que chacun ait l’impression d’en profiter seul.

La température de l’eau est idéale. On peut y rentrer directement. Et ce n’est pas Daddy B. qui dira le contraire :

Là, je crois qu’on peut le dire… c’est le pied!

Work in progress…

Le soir, nous sommes restés fidèles à notre petit restaurant qui nous accueille désormais presque comme des V.I.P.!

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