By Mummy B.
Notre escapade à Malacca, dont je vous avais parlé ici, ici et là, date d’il y a presque 3 mois… déjà! Mon visa touriste (comme celui de Mimi B.) arrivait donc à échéance. Bien sûr nous sommes très bien organisés… les démarches pour nos Dependent Pass ne sont donc pas encore entamées.
Oui. Et vous savez quoi… It’s gonna be legend-wait for it…
N’ayant pas trouvé mon bonheur parmi les témoignages d’autres expatriés, j »ai donc effectué une recherche plus pragmatique et aussi plus hasardeuse en utilisant… Google Maps!
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On attend le MRT direction Kranji… |
Nous mettons un peu de temps pour arriver à Kranji. Il faut dire que c’est un peu le bout du monde pour nous. Il faut prendre la ligne rouge et dépasser Woodlands. Après 3/4 d’heure de trajet avec l’impression d’avoir traverser un autre monde (de Khatib à Kranji, on traverse des zones entières avec des HDB à perte de vue, c’est impressionnant!), on arrive enfin au départ des bus pour Johor Bahru.
Nous arrivons pour l’heure du déjeuner à Larkin Terminal. A partir de là, on sait qu’on a quitté la propre et organisée Singapour. Il y a beaucoup de monde, de la musique un peu partout, les gens fument n’importe où et à la nonchalence de la plupart des passagers se mêle l’effervescence des rabatteurs. C’est assez particulier.
On se fait alpaguer tous les deux mètres par des hommes qui nous apostrophent de leur « Ké-el, Ké-el » (comprendre KL pour Kuala Lumpur) que bon nombre de bus desservent depuis Johor Bahru. Désolé, ce sera peut-être pour une prochaine fois…
Avant de reprendre notre périple, nous décidons de reprendre des forces avec un bon gros DoMac, comme dirait Daddy B., au son des petits cris ravis et des applaudissements de Mimi B. face à ses Chicken Nuggets et son jouet Schtroumpf.
Pour se rendre à Pontian, il suffit de demander à n’importe qui au Terminal de bus. Il vous indiquera où se trouve le bus n°96. Pas vraiment d’horaire fixe, si j’ai bien compris la fréquence des bus est en fonction du traffic. Mais oui, c’est très pratique! Surtout quand on voit ce fameux 96 partir juste sous notre nez…
Heureusement le prochain arrive peu de temps après et nous nous installons dans ce vieux car aux suspensions douteuses et sans ceinture de sécurité pour une heure et demie de trajet. La radio est assez forte au début et pas franchement à notre goût (un mélange de musique locale et de tubes des années 80/90). Mais dès que le bus démarre, le moteur fait un tel vacarme que l’on ne l’entend même plus. Au final, cela nous amuse beaucoup Daddy B. et moi de parcourir l’arrière pays malais dans un vieux bus brinquebalant qui nous fait faire des bonds à chaque petits trous ou bosses sur la route. En même temps à 5,40 RM (Ringgit Malaysia, soit environ 1,25€) le ticket que l’on achète directement dans le bus, on imagine bien qu’il n’y a pas de bureaux des réclamations… Cela n’empêchera pas Mimi B. de piquer du nez pendant tout le trajet, affalée sur son père. Pas un occidental dans le bus, nous n’en croiserons pas jusqu’à notre retour à Johor Bahru le lendemain.
Nous arriverons à Pontian à 16h en ayant mis le double de temps prévu. Mais très vite, nous ne regretterons pas cette escapade que je vous raconterai dans les prochains articles.
Le lendemain, le trajet du retour fut heureusement beaucoup plus rapide, le passage de la frontière n’ayant demandé qu’une petite heure. Par contre le bus de Pontian à Johor Bahru était encore plus vieux et nous avons vraiment été sécoué. Mais, à part nous qui piquions des fous rires après avoir fait des bonds de 20 cm de notre siège, ça ne choque personne et encore une fois Mimi B. a dormi. Une chose est sûre, elle n’a pas le mal des transports, la petite!
Dans les prochains articles, je vous en dirais un peu plus sur ce qu’il y a à faire à Pontian et Kukup.
Laissez moi juste le temps de trier toutes mes photos!
Une Réponse
pomdepin
C’est une véritable aventure! J’espère que ça en valait la peine…j’attends la suite!