By Mummy B.
Mi-mars, les températures étaient assez fraiches. Nous avons donc décidé de profiter de la capitale, mais plutôt en version indoor!
Nous avons l’avantage d’habiter assez près d’une station de métro, c’est donc en transport en commun que nous nous sommes rendus à Washington DC pour éviter de perdre trop de temps en recherche de parking (sans compter que c’est assez cher!).
Depuis Union Station, nous nous promenons sous un ciel bleu hivernal dans le quartier de NOMA (North Of Massachussetts Avenue) et apprécions les jolies couleurs des maisons mises en valeur par la lumière de cette belle journée. A Washington DC, pas d’immenses gratte-ciels comme on en trouve couramment dans les villes de la Côte Est. Les quartiers résidentiels sont nombreux et la réglementation est stricte. En effet en 1899, le Congrès a d’abord voté pour qu’aucune construction ne dépasse le Capitole (289 feet, soit 88 mètres), puis en 1910 la loi est devenue plus restrictive encore en ne permettant pas aux immeubles d’être plus de 20 feet plus haut (6 mètres) que la largeur de la rue afin de préserver la lumière (la plupart des buildings de Washington DC n’excède donc pas 13 étages).
Après un petit quart d’heure de marche, nous arrivons à Fare Well, un restaurant vegan qui sert un brunch tous les week-ends de 11h à 15h30.
Ambiance diner américain nouvelle génération, un mix de décoration rétro et industrielle, une playlist pas trop forte agréable et contemporaine et une cuisine 100% végétale délicieuse.
Nous n’avons pu résister à l’appel de la Burrata à base de lait de noix de cajou et son pesto de roquette. Ce premier plat que nous nous sommes partagés nous a bluffé!
Pour la suite, tofu brouillé, courgettes grillées et pommes de terre rôties pour Mimi et Lenny, un burger et une soupe pour Mummy B. et pour Daddy B. une belle assiette colorée dont il nous est impossible de nous rappeler la composition… mais une chose est sure : tout était très bon!
Une bonne note aussi pour le coté kid/family-friendly. Le personnel a laissé à disposition des enfants des petits jouets et des cahiers de coloriage et passait souvent à notre table vérifier qu’ils ne manquaient de rien.
L’après-midi étant bien entamée, c’est en Uber que nous nous rendons au musée. Quand nous arrivons, nous nous rendons vite compte que nous ne sommes pas les seuls à vouloir profiter de la gratuité des Smithsonian Museums, le Air & Space Museum est en effet assailli par des groupes de touristes ou en voyage scolaire, comme c’est souvent le cas dans la capitale à tout moment de l’année.
Dès le hall d’entrée, nous en prenons plein la vue et les enfants ne savent pas où regarder tellement il y a de choses impressionnantes autour de nous. Des avions suspendus au plafond aux astronautes et leurs engins lunaires, il faut un peu de temps pour se réperer et savoir par où commencer.
Nous commençons par la partie sur l’aviation. On y trouve de nombreux autres engins suspendus ou au sol, des reconstitutions de cabines de pilotage et de grands panneaux informatifs qui retracent l’histoire des tout premiers vols à nos jours dans des domaines aussi variés que l’armée, le tourisme ou encore la distribution de courrier par voie aérienne. C’est vraiment très intéressant de voir à quel point le pilotage, le confort ou encore les exigences en matière de personnel de bord ont pu évoluer au fil des décennies.
Si dans son ensemble le musée est bien conçu pour les enfants, un espace entier leur est aussi spécialement consacré. Des intervenants y font des présentations à leur portée, ils peuvent y réaliser des expériences pour comprendre comment un avion est capable de voler, aborder la pesanteur, la résistance de l’air, etc…
Enfin nous terminons par l’exposition sur l’espace. C’est encore une fois très impressionnant et les pièces mises en avant par le musée sont vraiment chargées d’histoire. Des lanceurs spatiaux gigantesques se dressent du sol au plafond, des combinaisons d’astronautes recouvertes de poussière de lune sont bien protégées dans les vitrines, des satellites sont accrochés au dessus de nos tetes. On peut dire qu’on a la tête dans les étoiles, au sens propre comme au figuré.
Mimi nous pose beaucoup de questions. Pas facile de comprendre l’immensité de l’univers et les voyages dans l’espace à son âge. Mais heureusement, papa est là pour tout expliquer et simplifier les informations données sur les panneaux.
Nous n’aurons pas le temps de visiter le second étage, les portes du musée se ferment et il est l’heure de rentrer. Nous repartons à pied vers Chinatown pour y prendre un goûter tardif à HipCityVeg, un fast food vegan oú les burgers sont aussi savoureux que les brownies et cookies. Et nous reprenons le métro en direction de la maison.