En avion avec bébé : compte-rendu d’un trajet de 24h en maman solo

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By Mummy B.

 

Voilà, c’est fait! Vol Paris-Singapour, avec escale à Doha et avion retardé, qui aura duré 24h : seule… avec un bébé de 13 mois!

 

J’étais plutôt inquiète au moment du départ mais finalement tout s’est bien passé.
Ce qui n’a pas forcément été le cas pour la famille juste à côté de nous qui avait affublé leurs deux petits garçons de costumes trois pièces sur le vol Paris-Doha! Quelle idée!! C’est déjà long pour un adulte et on aime plutôt être confortable, alors pour des bouts de choux, c’est clairement à éviter! Ils ont crié, gigoté et pleuré pendant presque tout le vol.
A côté d’eux, Mimi B. a donc plutôt fait figure de petite fille modèle. Elle a bien dormi dans le bassinet et a été assez calme le reste du temps.

Mimi la curieuse

 

J’avais partagé avec vous les 10 conseils théoriques pour voyager en solo avec un bébé, voici ce qui ressort en pratique :

 

Choisir un vol de nuit

Effectivement Mimi B. a bien dormi dans l’avion. Notamment dans le deuxième vol qui se faisait de nuit. Malgré les fréquentes zones de turbulences durant lesquelles on m’a demandé de la sortir du bassinet et de l’attacher sur mes genoux, Mimi B. ne s’est pas réveillée et j’ai pu moi aussi dormir un peu.
Mimi dort dans le bassinet

 

Réserver un bassinet

C’est vraiment très utile. Mimi B. a pu y dormir, mais aussi y jouer ou y rester calmement pendant que je mangeais. Elle y avait une vue imprenable sur le reste des passagers et a passé son temps à leur faire coucou.

Nous avons eu aussi énormément de chances sur le premier vol car le siège à côté de moi était inoccupé. C’est donc Mimi B. qui y prenait place de temps en temps. Un vrai luxe! Ceci dit, je ne lui aurais pas acheté une place pour autant avant qu’elle atteigne l’âge limite de 2 ans, où on doit ensuite obligatoirement leur prendre un billet au tarif quasiment aussi élevé que celui d’un adulte.

 

Mimi B. absorbée par la télécommande

 

Emporter son écharpe de portage

Indispensable pour moi. Comme j’avais les mains libres, j’ai pu me débrouiller avec mes valises cabine (1 sac à langer, 1 valise à roulettes et un gros sac de sport). Et j’ai pu y endormir Mimi B. lors de l’escale à Doha (qui a duré presque 9h!).

 

Par contre il a fallu l’enlever pour le décollage pour qu’elle soit attachée à la mini-ceinture de bébé dépendante de la mienne. C’est le protocole (pas hyper bien pensé vu que bébé est bien moins soumis aux éventuelles secousses des turbulences dans l’écharpe) et je suis tombée sur un équipage qui le suivait à la lettre (ce n’est pas forcément le cas sur tous les vols).

 

Prévoir suffisamment de lingettes et de couches

Aucun soucis à ce niveau-là. Mimi B. n’a pas dépassé son quota habituel. Les toilettes dans l’avion étaient assez étroites mais c’était suffisant pour changer Mimi B. en étant à peu près à l’aise.

 

Oublier les préceptes d’équilibre alimentaire

Mimi B. a, comme prévu, mangé uniquement des choses qu’elle aimait. Et j’ai dégainé quelques boudoirs sur les moments où je la sentais un peu énervée. La petite gourmande a préféré se jeter sur son gâteau plutôt que de continuer à s’agiter.
Mimi B. bien occupée avec ses gateaux

 

Ne pas oublier un gilet et/ou une couverture pour bébé

Mimi B. a gardé son gilet tant qu’elle était en tenue de jour. En même temps le matin à Paris, on était encore loin des températures estivales et dans les aéroports et l’avion, la climatisation était assez forte.. De nuit, Mimi B. était emmitouflée dans  les couvertures en polaire fournies par Qatar Airways, donc elle n’avait pas froid du tout.  Ils en donnent une par passager. Pour les bébés avec bassinet, j’ai eu le droit à une couverture au fond pour le rendre plus douillet et une à disposition sur le dessus pour couvrir bébé.

 

Cela dit, si votre enfant a une couverture fétiche, il peut être intéressant de l’avoir à portée de main car cela peut le rassurer, lui donner des repères, surtout si il l’utilise souvent et reconnait sa texture, ses couleurs ou son odeur.

 

Laisser l’enfant se défouler avant de rentrer dans l’avion

Nous n’avons pas eu trop le temps d’explorer Roissy-Charles de Gaulle et Mimi B. est restée sagement installée dans l’écharpe jusqu’à l’embarquement. Elle s’est bien rattrapé à Doha. Nous sommes allées faire un tour à l’aire de jeux, mais nous ne sommes pas restées trop longtemps car c’était vraiment trop la folie par là-bas. Les enfants couraient et gesticulaient dans tous les sens, se bousculaient, criaient et rigolaient très fort. Une ambiance peut-être acceptable pour des enfants mais pour une toute petite de tout juste 1 an, c’était parfois presque dangereux.

 

Nous avons finalement décidé de rester près de notre porte d’embarquement et avons rencontré une gentille famille australienne. Mimi B. s’est beaucoup amusée avec les deux garçons de 5 ans et 19 mois et j’ai pu papoter avec les parents. Un chouette moment pour occuper les longues heures d’escale!

Pause jeu pour Mimi B.

Prévoir un grand sac compartimenté

Je rajouterai « et être sûr du poids de son bagage cabine ». En effet ils m’ont un peu embêté avec ça à l’enregistrement. Mes sacs dépassaient les 7 kilos autorisés et on m’a demandé d’enlever des choses pour que le poids soit correct. Du coup j’ai un peu tout viré en quatrième vitesse pour que ça passe… et j’ai tout remis avant de passer la sécurité. Alors forcément c’était un peu le bazar entre mes 3 sacs et ça n’a pas toujours été facile de retrouver du premier coup ce que je cherchais. Mais Mimi B. a su se montrer très patiente quand il lui fallait quelque chose.

 

Penser au fait que l’on doit enlever ses chaussures au poste de sécurité

Ou pas… on ne m’a jamais demandé de le faire ni à Paris, ni à Doha.

EDIT : Mais on me l’a demandé pour un vol Paris-SF un an plus tard… tout dépend donc des destinations. Ceci dit, ma stratégie pour les chaussures a maintenant changé. Tant pis si il faut les enlever, je porte en général toujours les chaussures les plus lourdes pour qu’elles n’alourdissent pas le poids total de mes bagages.

 

Rester zen

 

Ce fut à peu près le cas, même si ils m’ont un peu embêtée à l’aéroport avec mes valises cabines. Ce qui m’a beaucoup aidé, c’est la gentillesse du personnel de bord de Qatar Airways et de certains passagers. J’ai reçu énormément d’aide pour porter mes valises, surveiller Mimi dans l’avion si je m’absentais, m’indiquer le chemin quand je semblais égarée.

 

N’hésitez pas à partager vos trucs et astuces pour voler avec un tout petit en commentaire!

 

Good Bye Paris!
La quarantaine, c'est pas si wouaffreux que ça!

3 Réponses

  1. J’aimerais savoir ce qui se passe dans son cerveau à la première photo…
    Pour les chaussures à enlever c’est pas juste aux USA?
    En tout cas, la question qui reste en suspend c’est : quel raisonnement peu pousser des parents à mettre des costumes à leurs enfants pour des vols long courriers?

    David de la Team R.

  2. J’ai bien aimé lire ces 2 reportages théorique et pratique, quoique c’est un peu tard puisque j’ai déjà fait les longs vols avec toute ma tribue (2 parents, 3 enfants de mois de 3 ans et un chat)… Je n’avais pas fait autant de recherche que toi, mais on a survécu! 😉

    • Merci N!

      3 enfants de moins de 3 ans et un chat? Waouh! Quel courage!
      Même à deux, ça fait beaucoup à gérer. On est content quand le trajet se termine! lol

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